Claire est une jeune femme de 20 ans plutôt agréable à regarder, il faut l'avouer. Son visage fin, son nez droit et sa peau rosé et son sourire simple sont si reposants. Pourquoi ? Et bien, parce que la jeune femme respire de simplicité.
Lorsque l'on voit ses grands yeux, d'un magnifique bleu azur se plisser, pétillant de bonheur et de joie, on ne peux qu'en ressortir touchée ; de n'importe quelle manière que se soit.
Son sourire, quand il se dessine sur ses lèvres roses est très touchant. C'est un sourire simple, brillant, éclatant, qui ne respire d'aucunes arrières pensées ; ce sont des émotions à l'état pur qui se dessine sur ses lèvres, ses yeux et sur son visage, quelque soit ces émotions.
Son corps est svelte, mince est loin d’être dépourvue de ses atouts qui font sa féminité .
Ses cheveux mi-long soyeux sont très clairs et étrangement, leur couleur est d'un rose clair virant parfois aux reflets argentées. Ils sont la majeur partie de temps détachés : ils vivotent , flottant au grès du vent .
Cependant, Claire n'est pas un être de doux et fragile mais si c'est ce qu'elle peut parfois paraître. C'est une femme qui peux tantôt paraître reposée agréable et douce, tantôt froide, et sérieuse, déterminée selon les circonstances. Elle ne se met que rarement en colère. Une colère véritable, je veux dire. Son visage se crispe durement, ses yeux deviennent aiguisés; et à se moment là, faites bien attention à vous.
Tout d'abord, et je pense que c'est le plus important à dire, Claire est une femme qui inspire le respect. Pas car elle en impose physiquement, et pas parce qu’elle possède un tempérament écrasant, non ; mais parce qu'elle fait partie de ces rares personnes qui puisse donner des ordres exigeants avec douceur. Ceci dit, en avant pour son caractère !
Claire est une personne agréable et souriante. Elle est douce et patiente, même si il lui arrive de vite se décourager parfois. Très compréhensive, elle sait écouter les personnes ; et elle sait quand les prendre en douceur ou leur faire comprendre de ne pas abandonner, quitte à devenir sévère.
Elle n'a jamais été ni douillette ni fragile. Aussi, avec les personnes qu'elle apprécie, elle peut montrer une facette de son caractère qu'en général elle sait cacher : sa malice. C'est en général plus fort qu'elle de ne pas taquiner un ami !
Aussi, elle n'est jamais dupée : intelligente et comme dotée d'un sixième sens, elle sait et sens quand on essai de la doubler . Elle repère tout les tiques et manières de ces doubleurs ; tout les moindres faux-pas qui pourrait la laisser septique.
Étrangement, Claire semble fuir l'amour. Aucune personne ne lui convient : et elle s'arrange toujours pour dissuader de s'approcher un quelconque intéressé .
Tout les moyens sont bons pour les dégoûter .
La vérité est qu'elle ne veut surtout pas s'enticher de quelqu'un. Mon Dieu ! Comme si sa vie n'était pas assez compliquée comme ça.
Parfois têtue, Claire possède une volonté de fer qui lui permet de toujours se relever et de poursuivre ses ambitions. Aussi, elle n’hésiterai pas à sauver même à sacrifier sa vie pour une personne qu'elle affectionne.
Je ne me souviens de pas grand chose concernant ma vie d'avant. Mais je me souviens nettement de toi.
"
Je te revois en fermant les yeux.
Je revois tes boucles adorables rebondir sur tes épaules, tes bras tendus, en équilibriste sur le bord du pont. Je sers ta main. Tu ne risque rien. Je te tiens, et je ne te lâcherai pas.
Tes rires d'enfants résonnent doucement dans le froid glacial.
Nous ne devrions pas être ici. Mais c'est ton endroit favori, et depuis la mort de papa et maman, je ne t'avais jamais vu si heureux.
C'est ce visage là que j'aurais voulu que tu gardes pour toujours.
Mais le sol se met subitement à trembler et une énorme détonation nous rend tout deux sourds à tout autre bruit. Ton pied glisse sur rebord et te propulses dans le vide, dans la rivière gelée.
Je sers ta main. Tu ne risques rien. Tu ne risque rien...
Ta main glisse de la mienne.
Alors que tu disparais dans l'eau tumultueuse, je ne réfléchis pas.
Je saute.
Mon souvenir le plus marquant, c'est cette obscurité totale . L'eau, glaciale, qui me resserre la poitrine, et me coupe le souffle . Ma lente ascension vers le fond de ce puits sans fin … ma poitrine qui brûle réclamant de l'air, cet air, dont elle manque cruellement. Mes membres entièrement pris dans l'étreinte glaciale de l'eau.
Ma gorge qui se resserre, et mes yeux inutilement ouvert, tandis je contemple la lumière floutée qui perce cette eau glaciale, fatiguée de lutter pour sauver ma vie.
Je venais tout juste de sauver la tienne.
Je t'ai laissé accroché sur la rive, et je t'ai hissé à son bord.
Toi, dont je peux encore me rappeler la dernière expression. Celui d'un ange horrifié. Étrangement, alors que mes forces m'abandonnent, alors que ma poitrine me brûle, alors que mes membres frigorifiés me répondent à peine ; je ne pense plus qu'à toi.
Toi, sans doute mort de froid, à train de hurler à l'aide. Les yeux écarquillés. Tes boucles trempées sur des épaules tremblantes. Mais le courant m'a de nouveau emporté loin de toi.
C'est cruel. Mais qu'importe. Tu es sain et sauf.
Quelque chose de gros, d'énorme s’écrase à coté de moi dans l'eau profonde. La répercussion me remonte brutalement à la surface vers le rivage, me réveillant de cette semi-concience dans laquelle je m'étais plongée.
Soulevant avec difficulté mes membres transis, j’accrochai l'herbe de mes doigts violets. Je sors alors de l'eau avec extrême lenteur et difficulté, recrachant l'eau avalée. Ma poitrine se contracta violemment en présence de cet air glacée qui s'y infiltrait. En rampant sur le rivage, je réussis à me retourner sur le dos.
En ouvrant les yeux, après un long moment, tremblante et prête à mourir de froid, c'est à ce moment là que je m’aperçus de la situation. C'était un paysage chaotique. Les route défoncées. Les immeuble flétris. Les voitures retournées.
L'air épais semblait étrange, chaud. C'était agréable. Ou alors, cette impression était due à ma peau glacée. Encore essoufflée, je me rendis enfin compte que ma poitrine me brûlait. Ce n'était pas due à ma casi-noyade. Cette brûlure se propageaient lentement dans mon corps, tétanisant mes muscles . Une douleur horrible me serrait la tête comme un étau. Une envie irrésistible de m'enfuir, cette peur de cet air inconnu qui flottait comme une brume me poussa à bouger. Ma tête me tournait terriblement, j'étais désorientée. A quatre pattes, j'essayais de marcher ; en vain. Une vive douleur aux omoplates me fit soudainement flancher et échapper un cri étouffée. Sans m'en rendre compte, je m'écroulai à nouveau sur le sol, et sombrai dans l’inconscience.
Quand je me réveillai enfin, des personnes m’observaient. Elles avaient un air rassurant. La première chose à qui je pensais encore, malgré le flou dans ma tête, c'était à toi. A tout ce qu'il s'était passé. Mais c'était mon seul souvenir. Je ne me rappelle à peine de mon nom. A présent, des ailes longues et immaculées ornent mon dos. Elles doivent certainement symboliser ma nouvelle « résurrection ». C'est sûrement pour cela que je ne me souviens de rien de ma vie d'avant.
Mais toi, tu es toujours présent dans mon peu de souvenir. Il n'y a que toi. Je pense que c'est toi, qui aurait du les avoir, ces ailes.
Je ne t'ai jamais retrouvé. Mais je n'abandonne pas les recherches.
Je sais que tu es là quelque part. Et je te retrouverais, petit frère.
Aujourd'hui, je déménage. Il paraît qu'une jolie ville nommée Rhodian me propose un travail. J'en est beaucoup entendu parler. Alors je pense que c'est un bon endroit ou aller.
End.